Khouribga:  Evacuation de centaines de subsahariens


Khabar khouribga: El azhar

Toute Khouribga s’est réjouie de l’opération d’évacuation des campements illégaux improvisés et insalubres, installés aux environs de la gare routière de la ville, un « camp » où des centaines de migrants subsahariens avaient élu domicile et monté des abris de fortune sur un terrain jonché d’immondices et dégageant des odeurs nauséabondes. Ainsi, ce regroupement ou cet afflux massif de migrants subsahariens, devenu une source de préoccupations parmi les habitants de la ville de Khouribga surtout les habitations et commerces mitoyens, ce qui a conduit à un état d’angoisse et de ressentiment parmi les habitants. 

De plus, les inquiétudes des citoyens, en particulier des femmes et des enfants, s’amplifiaient en raison de ces interminables reflux de ces migrants qui vivent dans des conditions sordides et souvent invivables et qui commencèrent à devenir un indubitable danger public. Des plaintes commencèrent aussi à être déposées par les habitants et les commerçants côtoyant ce campement insalubre et infect où des dealers et autres s’investissaient dans cet espace où tout pourrait être commis surtout que plusieurs délits d’agressions et de vols ont été constatés par la police locale et des arrestations ont été enregistrées  

La dernière en date, la brigade Judiciaire locale vient de mettre la main sur un trafiquant de drogues dures.  Le mis en cause avait été mis sous surveillance suite à des informations des services de renseignement, filature qui permit l’arrestation du suspect en flagrant délit de trafic de drogues dures. Son domicile, soumis à une perquisition permit de saisir des capsules préparées pour la vente, ainsi que des sommes d’argent récoltées grâce à cette activité criminelle. L’accusé a été déféré devant le procureur près du tribunal de première instance de Khouribga, pour trafic de drogues dures et récidive.

Ainsi et devant une situation qui devenait de plus en plus alarmante et qui risquait à tout moment d’empirer, les autorités compétentes décidèrent de passer à l’action en mettant au point une opération d’évacuation de ces espaces qualifiés de zones à haut risque. Le gouverneur et le chef de district en personnes veillèrent à ce que cette opération se fasse sans incident aucun et dans le strict respect des Droits de l’Homme. Et il en fut ainsi, car tout se passa dans les normes et les squatters subsahariens ne manifestèrent aucune réaction tellement tout se fit avec tact et diplomatie.