!? Khouribga.. Repenser la ville


Khabar khouribga: Elazhar 

Aujourd’hui et plus que jamais, Khouribga a besoin de respirer un air de renouveau ! En effet, à Khouribga, le citoyen qui a toujours « rêvé » d’une politique de la ville qui hisserait la cité phosphatière au niveau des grandes villes du Royaume, se trouve comme à l’accoutumée confronté à des déceptions bien amères à l’image de plusieurs projets qui avaient été lancés et qui, soit qu’ils ont été bloqués ou retardés ou qu’ils n’ont carrément jamais vu le jour.

Khouribga, capitale mondiale du phosphate, fondée en 1923, capitale du cinéma africain, capitale de l’art populaire des « Abidat Rma » n’est plus la ville qu’on classait parmi les centres urbains les plus propres et les plus entretenus. Et malgré tous les efforts déployés par le gouverneur et le conseil communal de Khouribga, la cité phosphatière se ruralise d’un jour à l’autre et perd son profil d’antan à l’image de ce village européen qui, depuis sa cession par le Groupe OCP à la collectivité locale de Khouribga, a « cruellement » perdu de son originalité, de sa belle architecture et des agréments et du charme de ses espaces verts et de ses senteurs d’antan. 

Aujourd’hui, cet espace résidentiel est redevenu un véritable dépotoir… de chantiers de béton. Sans parler de ces cessions de terrains domaniaux qui auraient été entachées de manœuvres délictueuses et usurpatoires à l’exemple de plusieurs projets dont l’affaire « Ferdaous », dont ce projet immobilier devant l’hôpital provincial et dont on n’a jamais compris la traçabilité et tant d’autres … Sans parler de ce nouveau souk en catastrophe, de ces abattoirs crasseux et nauséeux, de cette gare routière qui tarde à ouvrir ses portes, ces nombreux marchés couverts et cet espace près du cimetière chrétien projetés pour sédentariser le commerce ambulant, mais toujours en vain… 

Il y a quand même ce projet de « La Mine Verte », qui a été inscrit dans le cadre d’une démarche environnementale globale sur fond d’une réhabilitation durable des sites miniers et qui pourrait indéniablement contribuer à la réinvention du caractère urbanistique de la capitale du phosphate dont déjà opérationnelles, une médiathèque, une école de code 1337 Nouvelle Génération, une salle couverte, un Centre de Renforcement des Compétences de la Femme et un Skateboard et une Agora en cours de réalisation et un Musée mine toujours fermé…

Un autre projet, celui de la construction d’un complexe sportif de haut niveau et qui moisit dans les tiroirs des instances concernées et ce projet de la création d’une nouvelle zone industrielle pour accompagner les plateformes des réseaux d’auto-entrepreneur, de la micro-entreprise et des TPE, projet qui n’a pas dépassé le niveau des discours, sans oublier que le mauvais souvenir de la zone industrielle existante. Heureusement que l’opportunité du projet de la zone d’accélération industrielle qui présente de nouvelles les perspectives liées au mémorandum signé avec le géant groupe chinois « Zhejiang Holley Global Industry Development ». 

C’était tout simplement un appel à repenser … la capitale mondiale du phosphate !!!