Khabar khouribga: El azhar Le président de l’Olympique Club de Khouribga, M. Youssef Jajili, décida enfin de s’ouvrir à la presse pour faire part de la situation critique surtout financière qui sévit au sein du club khouribgui. A cinq journées de la fin de la Botola Pro 1 inwi, l’OCK est classé bas du tableau avec seulement 25 points et il lui faudrait au moins 3 victoires pour éviter la relégation. Les joueurs réclament leurs dus et menacent de recourir au boycott.
La situation est plus qu’alarmante et la menace est donc réelle et c’est un climat de panique et de débandade qui commence à tourmenter toutes les composantes du club. «La situation financière nous dépasse car elle est pleine d’imprévus et il nous a été toujours difficile d’évaluer l’ampleur des déficits car nous avons atterri dans le fief d’un OCK en pleine situation critique…», dut-il révéler en prologue. Ainsi et malgré ses réticences en matière de communication avec la presse locale, le président de l’OCK, mal gré, bon gré, décida par le biais des médias de lancer un appel aux autorités et aux conseils élus pour qu’ils assument leurs responsabilités et dans l’immédiat mettre en branle un plan d’urgence pour sauver l’OCK de toute menace de relégation à la division inférieure. « Et si rien ne se fait dans les 48 heures, le président et les membres de son comité-directeur seront contraints de prendre les décisions qu’il faut prendre en de telles situations… », insista-t-il. Rappelons que le Groupe OCP, sponsor officiel, verse annuellement 900 millions de centimes dans le compte de l’OCK, la FRMF en verse 700 et le Conseil Régional 100 et la question qui se pose et s’impose, comment donc expliquer ce lot de dettes et déficits évalué à 950 millions de centimes ? Le président précisa qu’il ne comprend toujours pas pourquoi le sort du club khouribgui n’inquiète absolument pas les instances concernées par le domaine sportif local. « Dès mon arrivée dans les rouages de l’OCK, nous n’avons fait que résoudre dans la douleur problèmes et litiges qui n’en finissent jamais et sans aucune trêve … Les joueurs réclament leurs primes et salaires (2 mois de salaires) et menacent à chaque fois de débrayer… on souffre à chaque aléa car l’OCK est vraiment reclus des agendas des instances concernées et sur la société du club dont le premier responsable, au lieu de coopérer, nous bloque toutes les issues financières sous des prétextes exécutoires… », redébite-t-il sur fond de larmes sans doute à cause de ces coups bas et ces rafales de dénigrements à outrance, sanglots et soupirs qui choquèrent l’assistance. Le président en appela donc aux autorités locales, aux élus et notables de la ville pour se désengager de ce climat de tension et de panique. Et il faut quand même dire que des échos à cet appel ont déjà été annoncés surtout que monsieur le gouverneur de la province a déjà déclenché un dispositif de soutien financier pour au moins soulager les charges du club cher à tous les khouribguis. Pour les sponsors, le président de l’OCK précisa qu’il a eu des promesses, mais malheureusement, le bas du classement est loin de motiver le sponsoring d’un club menacé de relégation. Enfin, les interrogations des membres de la presse nationale et locale au président furent axées sur le pourquoi avoir attendu jusqu’à ce jour pour s’ouvrir à la presse et appeler au soutien financier du club. On lui demanda aussi des explications sur le recrutement du staff technique portugais et surtout sur son départ inopiné et inexpliqué et sur quel consensus avait abouti ce départ. « Je suis venu par amour de ma ville et de l’OCK, alors depuis mon arrivée à Khouribga, je n’ai essuyé que coups bas et affronts souvent extra sportifs et prémédités que j’ai essayé de supporter dans la douleur…Aujourd’hui, mon seul espoir est que l’OCK ne soit pas relégué et moi et les membres de notre comité, nous ne ménagerons aucun effort pour rendre le sourire à tous les supporters de l’OCK que je salue pour leur soutien inconditionnel…», dut-il terminer toujours sur un ton de défi et d’émotion.